Mais où est donc l’ami que partout je cherche?
dès le jour naissant
mon désir ne fait que croître
et quand la nuit s’efface,
c’est en vain que j’appelle.
Je vois ses traces,
je sens qu’il est présent
partout où la sève monte de la terre,
où embaume une fleur
et où s’incline le blé doré.
Je le sens dans l’air léger
dont le soufflé me caresse
et que je respire avec délice.
Et j’entends sa voix
qui se mêle au chant d’été.
Ingmar Bergman
Fraises sauvages